Une autre façon d’aborder l’histoire des Mainframes IBM est de se pencher sur l’évolution de l’électronique.
Des contacteurs en passant par les tubes à vide, les transistors, les microprocesseurs et demain la lumière (ordinateurs quantiques), plusieurs générations de machines sont apparues.
En pratique, pour définir la génération cela se résume en des types de logiciels :
- Première génération (1940 à 1960) : codage machine direct en binaire
- Deuxième génération (1956 à 1963) : langage assembleur
- Troisième génération (1963 à 1971) : langages évolués (Fortran, COBOL, Simula, APL, etc)
- Quatrième génération (1971 à la fin des années 1980) : langages évolués de deuxième génération comme Pascal et C++, dit « structurés », apparition des langages « Objets » et langages d’interrogation de très haut niveau comme SQL
Un projet de cinquième génération japonaise avait été lancé au tout début des années 1980. Il devait être articulé sur les moteurs d’inférence et le langage Prolog, mais en dépit de budgets importants le projet n’a pas aboutit.
On peut aussi considérer que la notion de « générations » est un concept marketing et n’a aucun intérêt historique : il ne tient compte ni des technologies de mémoire (tambours magnétiques, tores de ferrite, …), ni des périphériques, ni de l’évolution du logiciel. Surtout, il n’explique pas la logique de développement de ces techniques … Quoique !
Actuellement, il faut considérer que la majorité des ordinateurs relèvent toujours de la “quatrième génération” … La plus longue de toute en attendant l’avènement des ordinateurs quantiques dont les développements monopolisent la communauté scientifique (mathématiciens, physiciens, …), les États, experts de la sécurité, militaires, philosophes, etc.
Enfin, en guise de conclusion et pour illustrer les usages des Mainframe IBM dont nous avons parlé, voici quelques éléments clefs de compréhension des enjeux et des familles d’utilisateurs du monde IBM Mainframe. A la lecture de ces quelques chiffres vous serez à même de comprendre pourquoi les sociétés des Fortune 500 réinvestissent dans ce bon vieux z/OS depuis deux ans.